Bruxelles, la pierre d'achoppement qui rend la scission la du pays impossible?
Baudouin Velge de la société de relations publiques Interel estime :
"Bruxelles est le poumon économique du pays. Elle génère 20 % du produit intérieur brut. Tout le monde voudra prendre Bruxelles. Elle est au milieu de la bagarre. Une étude avait montré que le fait d’être capitale de l’Europe rapportait plusieurs pour-cents du produit intérieur brut."
Pourtant « de Tijd », le quotidien financier flamand, estimait que la Flandre est viable sans Bruxelles. Le quotidien calcule que la perte de Bruxelles, et des 16 milliards que la capitale lui rapporte sous forme d’impôts des navetteurs, serait largement compensée par la suppression des transferts Nord-Sud. Bilan pour la Flandre sans Bruxelles : +3% du PIB régional.
Les perdants dans ce marché seraient évidemment les Wallons. On n’imagine pas le choc en termes de diminution de prestations sociales et d’augmentation fiscale nécessaires pour absorber cette perte. Ceci dit, ce scénario catastrophe à la grecque ne durerait qu’un temps, car la Wallonie a le dynamisme entrepreneurial nécessaire pour s’en remettre. Tandis que la Flandre, à terme, risque bien d’avoir besoin de la solidarité wallonne et Bruxelloise pour payer les retraites de sa population vieillissante. Ce n'est pas par hasard qu'on parle de scission des allocations familiales avant de parler de celle des pensions!
Ce dernier point est d’ailleurs un motif supplémentaire pour la Flandre de faire tomber Bruxelles et sa population jeune dans son escarcelle impérialiste. De Tijd estime cependant que l’économie qu’apporterait la scission permettrait à la Flandre de constituer une cagnotte capable d’assurer une vieillesse confortable à ses ressortissants. Mais les cagnottes s’épuisent tandis que le vieillissement s’accélère.
De toute façon, la Flandre n’aura pas le choix. Sa revendication d’autonomie est fondée, mais elle ne pourra se faire en détricotant unilatéralement la solidarité. Cela ne pourra pas se faire non plus en réalisant l’Anschluss de Bruxelles, dont elle réclame le contrôle partagé, sans aucune justification démocratique ni même historique.
La conclusion s’impose. Si la Flandre veut son autonomie, elle devra l’accorder autant aux autres régions, y compris bruxelloise. Car les Bruxellois ne vont pas assister de manière passive à la mise sous tutelle de leur ville par les deux autres régions, ni vouloir être phagocytés par la Flandre, ni par une hypothétique fédération Wallonie-Bruxelles.
Baudouin Velge de la société de relations publiques Interel estime :
"Bruxelles est le poumon économique du pays. Elle génère 20 % du produit intérieur brut. Tout le monde voudra prendre Bruxelles. Elle est au milieu de la bagarre. Une étude avait montré que le fait d’être capitale de l’Europe rapportait plusieurs pour-cents du produit intérieur brut."
Pourtant « de Tijd », le quotidien financier flamand, estimait que la Flandre est viable sans Bruxelles. Le quotidien calcule que la perte de Bruxelles, et des 16 milliards que la capitale lui rapporte sous forme d’impôts des navetteurs, serait largement compensée par la suppression des transferts Nord-Sud. Bilan pour la Flandre sans Bruxelles : +3% du PIB régional.
Les perdants dans ce marché seraient évidemment les Wallons. On n’imagine pas le choc en termes de diminution de prestations sociales et d’augmentation fiscale nécessaires pour absorber cette perte. Ceci dit, ce scénario catastrophe à la grecque ne durerait qu’un temps, car la Wallonie a le dynamisme entrepreneurial nécessaire pour s’en remettre. Tandis que la Flandre, à terme, risque bien d’avoir besoin de la solidarité wallonne et Bruxelloise pour payer les retraites de sa population vieillissante. Ce n'est pas par hasard qu'on parle de scission des allocations familiales avant de parler de celle des pensions!
Ce dernier point est d’ailleurs un motif supplémentaire pour la Flandre de faire tomber Bruxelles et sa population jeune dans son escarcelle impérialiste. De Tijd estime cependant que l’économie qu’apporterait la scission permettrait à la Flandre de constituer une cagnotte capable d’assurer une vieillesse confortable à ses ressortissants. Mais les cagnottes s’épuisent tandis que le vieillissement s’accélère.
De toute façon, la Flandre n’aura pas le choix. Sa revendication d’autonomie est fondée, mais elle ne pourra se faire en détricotant unilatéralement la solidarité. Cela ne pourra pas se faire non plus en réalisant l’Anschluss de Bruxelles, dont elle réclame le contrôle partagé, sans aucune justification démocratique ni même historique.
La conclusion s’impose. Si la Flandre veut son autonomie, elle devra l’accorder autant aux autres régions, y compris bruxelloise. Car les Bruxellois ne vont pas assister de manière passive à la mise sous tutelle de leur ville par les deux autres régions, ni vouloir être phagocytés par la Flandre, ni par une hypothétique fédération Wallonie-Bruxelles.
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