01/10/2009

CHEZ CES GENS-LÀ, MONSIEUR...

Réponse à l'entretien "Maurice et la racaille" sur Nations Presse.Info

N'oublions pas que la France a construit ces clapiers à lapins appelés banlieues (difficiles) pour planquer les Algériens et les Pieds-noirs qui se sont battus pour elle.

Ces "gens là, Monsieur," ont un point commun : leur milieu socio-économique défavorisé. Alors ils reçoivent des aides, donc ce sont des profiteurs? Mais assister les gens ne dédouane pas l'Etat de la responsabilité qu'il a de créer les structures efficaces. Le résultat est inefficace, c'est la preuve que l'Etat a mal fait son boulot. Dire que "ces gens là" sont responsables reviendrait à dire qu'il y a une différence génétique du pauvre, ce qui est absurde. D'ailleurs je voudrais voir St Sarko de Latran nettoyer un défaut génétique au karcher.

Il est vrai que les Français de souche pauvres vivent moins dans les H.L.M. : on les trouve dans des caravanes ou des bicoques. Mais c'est bien sûr leur faute, ce sont des parresseux qui le méritent aussi? Mais quand en France on voit qu'un couple de jeunes mariés qui ont tous les deux un empoi à mi-temps (pcq des emplois durables, ça n'est pas suffisamment flexible, ma bonne dame) ne peuvent pas se payer un appart où vivre à deux, et qu'ils doivent rester habiter chez leurs parents respectifs, on voit où nous mène la mondialisation. Ou devrais-je dire l'américanisation?

Malgré les parcs dans les banlieues, cela m'étonnerait que notre "héros" lepéniste de la radio soit capable de tenir un mois dans une des trois tours où logent 5000 personnes. Regrouper autant de monde sur un aussi petit terrain détruit le lien et l'organisation sociaux. C'est ça la promiscuité.

Ce sont ces gens qui foutent la merde, mon bon Monsieur, ce n'est pas la société? Et ce sont peut-être aussi ces gens qui organisent un capitalisme sauvage, un libéralisme poussé à l'extrême, la crise économique et la crise financière, qui décident de faire des centaines de plans de restructuration pour faire augmenter l'action en bourse, qui mettent au chômage des dizaines de milliers de pères de famille dont les enfants passent leur vie dans les clapiers à lapins de nos banlieues européennes?

Nul n'est besoin d'être gauchiste pour que ces arguments racistes et réducteurs provoquent la nausée qui résulte, chez les "gens" de bon sens, de tels relents nazillards et nauséabonds. Pour les autres, blindés, ils sont comme ces partis politiques traditionnels. Il y a ceux qui ne jurent que par la durabilité environnementale, ceux qui ne jurent que par la durabilité économique, ceux qui ne jurent que par la durabilité sociale, alors que les trois doivent être menés de front, égalitairement, sous peine de programmer les déséquilibres.

Et puis il y a les autres, extrémistes haineux comme Maurice ou simples droitistes, (encore) pas bien méchants, la tête près du bonnet et le bonnet près du sol, qui se contentent de chercher des boucs émissaires -- étrangers, pauvres, pédés, juifs, jeunes, francs-maçons, chômeurs, etc. -- parce qu'ils n'ont aucune solution à proposer mais veulent quand même donner des leçons.

27/09/2009

PLACE DE LA LAPIDATION

Hier matin je suis allé à la manifestation contre le voile/fichu à l’école, place de la lapidation, aujourd'hui encore nommée place Surlet de Choquier, devant les bâtiments de la Communauté française de Belgique. J’avais craint de voir cette noble cause phagocytée par des groupements d’extrême droite, voisinage qui tend à me provoquer des aigreurs dans l’estomac. Pourtant, parmi les quelque 500 personnes rassemblées, nulle manifestation réactionnaire ne vint, heureusement, entacher le plaisir que j’ai éprouvai de me retrouver à militer entre gens de bonne compagnie.

Discours de rigueur, applaudissements, remerciements, applaudissements. Rien que du beau monde : Didier Gosuin et même la mère Lizin, qui a raté l’occasion de venir en burqa. Les gens discutent beaucoup, en groupes, qui de politique, qui de religion, qui de philosophie. Ainsi ce libertaire, islamophobe, exégète, et ce musulman sexagénaire qui échangent sur le coran et sur les raisons qui font que ce problème éclos aujourd’hui, avec les jeunes issus de la deuxième ou troisième génération post-migratoire.

On en a peu parlé, mais pour ma part j’avais dédié ma présence à cette jeune musulmane bruxelloise qui ne voulait pas porter le voile et dont la famille lui a cousu un fichu dans les cheveux. J’ai dédié ma présence à cette femme dont ont parlé les médias dernièrement, une Schaerbeekoise de 33 ans qui aurait été séquestrée, torturée puis étranglée par trois frères pakistanais pour n’avoir pas voulu porter le voile, et dont les restes furent trouvés dans une valise flottant sur une rivière dans le Nord de la France. J’ai surtout dédié ma présence à toutes les femmes, enfants et adultes, qui méritent de disposer d’elles-mêmes et d’avoir les mêmes droits que les hommes, qu’elles soient chrétiennes, musulmanes ou laïques.

21/07/2009

PRO BRUXSEL - PRO BELGIQUE?

Un micro-parti unitariste existe, Belgique Unie, mais qui prône la défédéralisation de la Belgique.

Le problème cependant réside bien dans la double strate communautaire/régionale, qui met Bruxelles sous le coup de quatre autorités - Etat fédéral - Région bruxelloise - Communauté française – Communauté/Région flamande.

C'est le jambon bruxellois coincé entre les deux moitiés du sandwich communautaire, sauf qu'il y manque le beurre l’argent du beurre et les crudités.

De fait, si nous, Pro Bruxsel, contrairement à Belgique Unie, sommes régionalistes, c'est en réaction à l'inadéquation communautariste dont Bruxelles est victime. Manque voulu de moyens pour Bruxelles, pillage des ressources bruxelloises, ce qui entraîne l'insuffisance structurelle, sociale et environnementale de notre Région-Capitale. Mais aussi manque d'autonomie de gestion, ce qui place notamment l'enseignement de notre Région dans une situation digne du tiers-monde.

La Wallonie et la Flandre ont trop à gagner dans leur mainmise sur la capitale. Ils présenteront donc forcément Pro Bruxsel comme anti-wallon ou anti-flamand, voire anti-belge. Or ce n'est pas le cas. Nous n'insisterons jamais assez en clamant que nous sommes

PRO BRUXSEL - PRO WALLONIE - PRO FLANDRE – PRO CANTONS DE L’EST – PRO BELGICA
Des régions autonomes, à égalité de droits et de devoirs dans un Etat fédéré,
Des régions à part entière, unies et fédérées dans une Belgique unie.

Notre slogan Pro Bruxsel
ENSEMBLE - SAMEN – TOGETHER .

n'est pas si éloigné d'un autre, que d'aucuns ont oublié
L'UNION FAIT LA FORCE .

Bien sûr, les partis "majors" étant organisés communautairement, ce n'est pas demain qu'on les verra se régionaliser. Pourtant on pourrait alors s'imaginer, pour chaque couleur, trois ou quatre piliers régionaux fédérés au niveau national dans une organe de concertation.

Du coup, adieu blocages institutionnels, adieu la gabegie politico-administrative, adieu Bruxelles-Pauvreté.

Les grands partis auront trop difficile de lever leur arrière-train pachydermique du fauteuil communautaire, qui leur apporte confort et fric, et qui permet si bien de placer ses clients, au détriment de l'ensemble de la population et de la qualité des services publics.
Diviser pour mieux régner, multiplier les niveaux de pouvoirs - Etat, Communautés, Régions, Provinces, Communes, Arrondissements - et tant pis pour les Belges - et tant pis pour Bruxelles surtout!

Il n'y a, à ce stade, que Pro Bruxsel pour le protester. J'en discutais hier au Bal national, place du Jeu de Balles, avec une Marollienne. Elle m'a répondu <<>>

Sentiment d'impuissance, car la raison des plus forts se dit toujours la meilleure.
Mais il suffit un jour de dire <<>> et de reprendre en mains notre propre destin, le destin de Bruxelles.

Sentiment d'espoir, car la voix de la raison finit toujours, tôt ou tard, par s'imposer.


Max De Brouwer

Devenez membres de PRO BRUXSEL et de sa section schaerbeekoise max.debrouwer@gmail.com 0475/841836 0475/841836 -- www.probruxsel.be

02/05/2009

LA TOLÉRANCE A POUR LIMITE L'INTOLÉRANCE

POUR OU CONTRE LE PORT DE SIGNES RELIGIEUX A L'ÉCOLE

Fondamentalement, la question qui se pose est de savoir dans quelle mesure un parti, qui a pour vocation première de défendre les intérêts de la Région de Bruxelles-Capitale, doit prendre position, donc déterminer une politique de parti, sur les problèmes de société.

Quant à la polémique en question, la réponse me semble couler de source. Pro Bruxsel a pour premier slogan ENSEMBLE - SAMEN - TOGTHER. Autrement dit, nous voulons créer les conditions qui permettront à la Région d'assumer son rôle de capitale nationale et européenne, multiculturelle et multilingue.

Or la cohabitation des nombreuses cultures de notre ville-région implique le RESPECT de l'autre et la tolérance - je dirais même plus, l'acceptation bienveillante - des différences.
Encore faut-il que tous les groupes de la société bruxelloise jouent le jeu et qu'aucun dogmatisme, aucune vérité révélée (et interprétée) ne soit imposé aux autres. Que ce soit la cause religieuse, environnementale, ou encore droit-de-l'hommiste, on peut débattre de tout, on peut tout prôner et tout critiquer, mais on ne peut rien imposer. Car les convictions personnelles ressortent du privé.

Mon avis sur le sujet, que je ne veux donc imposer à personne, c'est que l'école est publique et doit donner un enseignement qualitatif le plus objectif possible en toutes matières, sur base de la critique historique et des connaissances de la science. Chacun peut ensuite examiner les faits appris et y apporter l'interprétation et les nuances qui lui conviennent, sur base d'influences glanées auprès d'amis, de l'église, de la mosquée ou du centre d'action laïque, peu importe.

A partir du moment où les signes dstinctifs (qui donc vous distinguent des autres) dans les écoles sont d'ordre religieux ou idéologique, l'expérience montre qu'on provoque un esprit clanique peu propisce à l'enseignement.

En outre, ces différenciations visuelles à l'école comme dans la société sont impropres à une communication sereine, à un échange positif qui seul permet une cohabitation harmonieuse par la connaissance de l'autre, par la confiance dans l'autre.

TOI L'INTEGRISTE

Si tu te distinguais par ton humanité et par ta capacité de réflexion plutôt que par des croix, des foulards, des kipas, des croix gammées ou autres, je pourrais te reconnaître pour ta valeur plutôt que par l'agressivité de ton groupe, et le monde n'en serait que meilleur - pour la plus grand gloire de ton Dieu.

Il n'est rien qui ne mérite d'être critiqué, et surtout pas moi - donc n'hésitez pas de contester cet écrit.

18/04/2009

LE NAVIRE QUI N'A PAS DE CAP NE CONNAÎTRA QUE DES VENTS CONTRAIRES (SÉNÈQUE)

Je viens d’assister, ce vendredi 17 avril 2009 à la signature officielle du « PACTE 2020 » de la Communauté Flamande, en ses locaux Henri Conscience du 15 de l’avenue Albert II à Bruxelles.

Il s’agit d’un plan présentant 20 objectifs et 5 ou 6 « doorbraken » (percées) pour l’avenir de la Flandre à l’horizon 2020. Ce plan résulte d’un an et demi d’études – qui ont donc commencé avant la crise financière et économique – réalisées par un grand nombre de groupes de travail réunissant des partis politiques, des organisations sectorielles, des syndicats, le monde académique et le monde associatif flamands.

Notons au passage la présence de plusieurs ministres flamands, dont le président de la Région-Communauté Kris Peeters, qui « tire » le projet.

Deux éléments importants apparaissent dans ce plan, doté de 250 millions cette année et de 1 milliard d’Euros l’an prochain : l’innovation et la durabilité, en ce y compris la durabilité sociale et la lute contre la pauvreté.

Partageant entre l’incrédulité et l’effarement j’entendis, au fil des panels, des discours et des vidéos, parler de ce grand projet visionnaire de la Flandre et de sa capitale Bruxelles (sic), dans les domaines notamment de la construction, de la production de l’énergie, des soins de santé, de la lutte contre le pauvreté, de l’aide aux personnes âgées, de la recherche. Je croyais pourtant que ces matières relevaient sur notre territoire de la compétence de la Région de Bruxelles capitale, et non pas du conglomérat Région/Communauté Flamande.

J’avais le douloureux sentiment d’une annexion de fait de Bruxelles, je subissais le choc de la prise de conscience de vivre en pays conquis, faute d’être envahi, par la Flandre. Conquis de manière pacifique, grâce à la mollesse des francophones, bruxellois et wallons, face à une politique du fait accompli.

Je ne comprends pas comment la Flandre a réussi à imposer aux francophones un mur de la honte linguistique qui repose sur un recensement linguistique vieux d’un demi-siècle.

Je ne comprends pas comment la Flandre peut simplement nier l’existence de la Région de Bruxelles-Capitale.

Je ne comprends pas comment les francophones ont pu accepter que, sous prétexte de fusion entre région et communauté, la Flandre établisse sa capitale chez nous.

Au sortir de cette manifestation, menée de main de maître et peaufinée au champagne et aux petits fours, je me sentais frustré. Incroyablement frustré et révolté. D’évidence, pour conquérir Bruxelles, la Flandre a mis en place une politique de négation du fait régional.

Et les grands partis politiques laissent faire. On ne les entend même pas râler ou tirer la sonnette d’alarme.

Mais Bruxelles se défendra.

PRO BRUXSEL MET LE CAP SUR LES RÉGIONALES ET ORGANISE LA RÉSISTANCE DES BRUXSELLOIS

15/04/2009

LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D'EUX-MÊMES

Bruxelles est la seule métropole ou capitale au monde qui subisse un corset juridique et administratif qui lui interdise de s'étendre - un peu comme Berlin avant 1989.

En principe, l'administration et la législation doivent répondre aux besoins et à la réalité de vie des sociétés qu'ils régulent, pas le contraire. Si nos voisins n'étaient pas si bornés, on pourrait concevoir une agglomération urbaine évolutive, qui regrouperait Bruxelles et son hinterland, oserais-je dire le "peuple" bruxellois?

Il semble bien que cela se puisse faire plus facilement au niveau international qu’au niveau interrégional. Le métro de Lille devrait bientôt s’étendre jusqu’à Mouscron.

Pendant ce temps, en Belgique, le véto systématique sur le recensement linguistique et sur les référendums établit que les pouvoirs ne veulent pas entendre la voix des citoyens concernés. Cela ne revient-il pas à nier le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ?

06/04/2009

« DITES À MA MÈRE QUE JE SUIS PIANISTE DANS UN BORDEL, MAIS PAS QUE JE FAIS DE LA POLITIQUE »

Mais comment en suis-je arrivé à vouloir faire de la politique ?

Finalement, pour moi, j'avoue que la politique a toujours eu quelque chose de sulfureux - style "ces gens là ils roulent pour eux-mêmes, pas pour les citoyens. Ils mènent la Belgique à la ruine, ils inventent des tensions communautaires car ils veulent diviser pour mieux régner.
"L'union fait la force" dit la devise des Belges - awel, je ziet da van hier! Tu parles! Le bon slogan pour la Belgique, c'est "La désunion de la Belgique fait la force de certains".

Vous-vous souvenez des bagarres dans les Fourrons? J'avais remarqué, à l'époque, que ces batailles rangées avaient toujours lieu - comme par hasard - en même temps que les fameux conclaves budgétaires à Val Duchesse. Un peu comme si on organisait les troubles des Fourons pour que les Belges ne fassent pas trop attention aux tripotages budgétaires.
Je me disais que notre démocratie est au mieux une particratie sans réelle séparation des pouvoirs, un machin qui n'a plus rien à voir avec le sens du bien commun.

Je me disais - MAIS POUR QUI VOTER ??? J'ai souvent voté socialiste parce que je trouvais que malgré les scandales, ils essayaient quand même encore de faire avancer les choses dans le domaine social (égalité de l'homme et de la femme, droit de l'avortement, égalité de droit pour les homos etc.). Mais bon, parfois je trouvais que les magouilles à répétition, ça commençait à bien faire.

Alors il restait le choix entre libéraux, écolos, catholiques et extrême droite.

Les principes de l'ultralibéralisme m'ont toujours fait gerber. Les répercussions de la "libre concurrence", qui soi disant allait faire baisser les prix, tu parles!!! Les classes moyennes ont quasi disparu, il n'y a plus que des très pauvres et des très riches. La Belgique, et surtout Bruxelles, c'est Rolls-Royce ou clodo. Et la crise financière, je n'en parle même pas. Et Reinders, notre monsieur "ya pas d'problème", qui fait de la récup et qui veut maintenant se présenter comme le sauveur du monde et nous sortir de la m... que les ultralibéraux ont créée, merci bien, m'en faut pas.

L'extrême droite, passons. Les partis dont le programme se limite aux excès de testostérone ne valent pas la peine qu'on s'y arrête.

Ecolo, oui. J'ai voté quelques fois pour eux. Jusqu'à l'expérience d'Isabelle Durand au gouvernement. Elle a réussi à me dégoûter en deux temps trois mouvements. Jai toujours eu les dogmatismes en horreur, et le dogmatisme écolo, où le principe efface le droit à la raison, ça n'le fait pas pour moi.

Les catholiques, j'apprécie certaines choses, sauf que je suis athée et qu'à la base, comme je le disais, je ne supporte pas le dogmatisme. Moi, quand on me dit "t'as pas à réfléchir, c'est comme ça parce que c'est écrit", je me retourne et je m'en vais. Mais bon, ils n'ont quand même pas tout faux, et j'ai pu me rendre compte qu'une Joëlle Milquet, malgré ses airs va-t-en-guerre devant les caméras, est en fait quelqu'un qui sait écouter et qui s'informe énormément.

Et puis, tout le système des partis me pose un sérieux problème de démocratie. OK, c'est de la démocratie représentative. On vote, mais principalement pour des têtes de case, c à d pour le parti dans son ensemble. Tiens, ça me rappelle que les Libéraux avaient promis qu'ils supprimeraient les cases de tête s'ils venaient au pouvoir – ben tiens.
Forcément, avec l'usine à gaz belge, chaque fois qu'on ajoute un niveau de (in)compétence, on n'enlève pas les anciens. On se retrouve avec un pays, 3 régions, 3 communautés, des provinces vestiges des comtés et duchés du moyen-âge, des circonscriptions juridiques et électorales, les communes. Les niveaux se croisent et se chevauchent, tout le monde est responsable de tout, donc personne n'est responsable de rien.
Le système est génial: cela permet de planquer les centaines de copains des centaines de ministres, des centaines de députés, qui ne sont pas nécessairement compétents, mais se retrouvent immunisés et bien payés.
C'est la déliquescence organisée de l'Etat comme moyen de lutte contre le chômage!

Et on s'étonne que ce pays est devenu ingouvernable???

Alors, dans ce foutoir national, LE truc qui commençait à me gonfler, c'est que les négociations institutionnelles annoncées, forcément plus urgentes que la crise (celle-là il n'y a que vous et moi qui la payons), les négociations pour savoir comment on va dissoudre plus encore ce qui est déjà épars, ce détricotage de ce qui reste de la Belgique, est du ressort communautaire et non régional. Ce sont les Flamands et les Wallons qui vont négocier, et nous il faudra faire avec.

Les Bruxsellois seront-ils représentés? Que oui, mais que nenni. Car les Bruxsellois flamands seront du côté flamand de la table, pour négocier contre les Bruxsellois francophones, qui eux seront du côté wallon de la table. Awel, si ça ce n'est pas de la magouille!

Enfin, je peux comprendre la logique. Si la Région de Bruxelles n'a pas droit au chapitre, les navetteurs flamands et wallons pourront continuer à travailler à Bruxelles, en consommer copieusement les services, et ramener le fruit fiscal de leur travail à Moeder Vlaanderen et à Dirupoland.

Bon je n'étais pas un visionnaire et je crois que la plupart des Bruxsellois ont senti venir l'oignon. Alors des pétitions ont circulé, des initiatives citoyennes ont émergé, et un nouveau parti PRO BRUXSEL est né, tellement en adéquation avec mon analyse, que j'ai décidé de les rejoindre et de m'y investir. Bon, je ne suis que 26ème sur la liste pour les Régionales du 7 juin, mais quand même. La résistance s'organise. Je compte bien aussi viser les communales dans deux ans,

Aussi j'en appelle à vous toutes et tous, Bruxsellois et Bruxselloises qui me lirez, si vous voulez voter pour Bruxelles, votez PRO BRUXSEL.

Pour ceux qui souhaitent en discuter de vive-voix, vous pouvez me joindre sur mon portable au 0475/84.18.36 ou par mail à max.debrouwer@gmail.com, ou on peut même se rencontrer.

Je voudrais aussi constituer un comité de quartier Bienfaiteurs pour Pro Bruxsel. Alors si vous êtes intéressés, n'hésitez pas. On pourrait se rencontrer et se mobiliser pour faire enfin bouger les choses. Pour un Bruxsel multilingue, multiculturel, dont le rôle ne se limite plus à servir de poule aux œufs d'or de la Wallonie et de la Flandre.

Est-il normal que nos enfants doivent suivre un enseignement unilingue ?
Est-il normal que les écoles soient insuffisantes en qualité et en nombre ?
Est-il normal que la Région qui produit le plus de richesse en Belgique soit la plus pauvre ?
Est-il normal que 370.000 navetteurs viennent travailler dans la Région où le taux de chômage est le plus élevé ?
Est-il normal que le produit fiscal de la Région la plus productive de richesses aille chez nos voisins ?
Est-il normal que Bruxelles soit une société inégalitaire selon l'origine ou la langue que l'on parle ?

Les partis traditionnels ne lutteront pas contre ces fléaux. Il n'y a que Pro Bruxsel.

EN UN MOT COMME EN CENT... REJOIGNEZ-MOI A PRO BRUXSEL