24/06/2010

LE CONFÉDÉRALISME A LA BART DEWEVER: TROMPE L'ŒIL ÉTYMOLOGIQUE

Les partis politiques, communautaires, ont amené le pays au bord du gouffre et la Région de Bruxelles-Capitale dans un état de faillite virtuelle, comme le prouve la dévalorisation récente de la Région par les agences de "rating."

De cette absurdité communautaire, qui dans les négociations institutionnelles mène des Bruxellois néerlandophones à devoir négocier contre des Bruxellois francophones, est née la création du parti Pro Bruxsel, qui exige une Région bruxelloise multilingue et décommunautarisée.

Certains grands partis se gargarisent aujourd'hui de "confédéralisme". Il s'agit d'un trompe-l'œil étymologique et en fait d'un dé-confédéralisme, puisqu'il ne s'agit pas de prendre des États indépendants qui mettent en commun certaines compétences en vue de plus tard se fédérer (comme cela s'est fait en Suisse) mais bien au contraire de détricoter les compétences communes. Le confédéralisme prôné par certains partis flamands, c'est l'étape ultime avant la scission. Même au Sud, un nombre croissant de voix dans une Wallonie décomplexée s'élèvent pour faire écho à la Flandre et trouvent acceptable l'idée de deux États autonomes qui co-géreraient Bruxelles, qui la mettraient en quelque sorte sous tutelle.

Et ce n'est qu'un début. Car si l'on trace une ligne droite sur ce que la Flandre a obtenu de la Wallonie - Bruxelles n'ayant jamais voix au chapitre - dans les révisions successives de la Constitution belge, on entrevoit clairement l'étape prochaine: la "défrancisation" de Bruxelles, semblable à la fameuse "inburgering" des communes à facilité. Sur base d'un prétendu "droit du sol". L'argument est risible, quand on sait que le Duché de Brabant était francophone, ou que Louvain était la capitale nordique de... la Bourgogne française.

Pro Bruxsel est pro-actif, puisque nous voulons réaliser le statut bilingue que la constitution réserve à notre Région, alors que notre belle ville est aujourd'hui victime d'un apartheid communautaire.
Pro Bruxsel est visionnaire, puisqu'il offre la seule alternative viable pour l'organisation saine du pays, un fédéralisme de régions adultes, équivalentes et qui coopèrent solidairement pour le bien commun.

Notre statut bilingue ne peut être réalisé que si nos institutions bruxelloises sont bilingues et non communautaires. Toutes les idées de Pro Bruxsel vont dans ce sens, notamment l'enseignement bilingue en immersion totale pour toutes les écoles maternelles et primaires. Aujourd'hui, l'enseignement, comme les médias, la culture, etc. dépendent des communautés, c.-à-d. de la Flandre et de la Wallonie.

Puisque vous semblez vouloir contribuer à l'avenir de la cité, je suis prêt à venir en discuter chez vous, avec vous et avec tous vos amis qui souhaitent, pour Bruxelles, un avenir meilleur que celui que nous réservent, malgré leurs professions de foi pré-électorales, des partis qui ne visent que l'exploitation par mise sous tutelle de notre ville.

Bien à vous, met vriendelijke groeten, mit freundlichem Gruß, kind regards,

Max De Brouwer

21/06/2010

AAN MOEDER VLAANDEREN

Vlaamse solidariteit in Brussel redden?

Kom nu uit die communautair modderbad en wees volwassen!

Laat Brussel een evenwaardig gewest zijn, dan zullen de middelen bestaan, om ieder Brusselaar een evenwaardige dienstverlening te laten toekomen. Zonder extra centen uit Vlaanderen (Vlaanderen krijgt trouwens van Brussel al 16 miljard per jaar geschonken).

Als Brussel zijn eigen centen houdt en zich zonder inmenging van Kris, Elio (en nu Bartje) kan beheren, dan zal er ook geen wanbeleid zijn. Het valt gemakkelijk mee, om de problemen te veroorzaken en nadien te kritiseren.

Je zegt, dat de Vlaamse Brusselse partijen niet tegen het communautair systeem zijn. Hoe zou dat ook anders kunnen, zij zijn zelf gemeenschappelijk georganiseerd. Hun macht en de mogelijkheid om Brussel uittepersen komt uit dat systeem. Piqué gaat ook zijn orders bij DiRupo en Moureau halen.

Als Vlaanderen zijn onafhankelijkheid wil (oops, dat noemt nu "autonomie") in een gesplitst België (oops, dat noemt nu "geconfederaliseerd"), dan moeten ze maar Brussel en alle Brusselaars, wat hun moedertaal nu ook zij, los laten.

Dan kan Brussel eindelijk een echt meertalig onderwijs/beleid organiseren. En dat kan kwalitatief zelf beter dan in Vlaanderen. Dan zijn er geen Brusselse Vlamingen meer, maar Nederlandstalige Brusselaars (oops, dat noemt nu "slechte Vlamingen").
Vlaanderen wil autonoom zijn, dat is mij om het even. Maar zij moeten dan ook de andere gewesten datgene toekennen, wat zij voor zichzelf eisen!