17/07/2010

LA LIBERTE DE SE DÉFINIR

Et si on laissait aux gens le choix individuel de ne pas accepter d'être coincé dans un carcan réducteur d'appartenance?
Et si on s'en foutait que les uns se sentent avant tout Bruxellois, Francophones, Musulmans, Néerlandophones, Flamands, Wallons, Belges, Européens, Arabophones: car Bruxelles c'est tout cela et bien d'autres identités encore.

Pour que puisse vivre Bruxelles, pour que puisse vivre la Belgique, il faut que les quatre zones linguistiques, telles que prévues dans la constitution: Flandre flamande, Bruxelles bilingue, Wallonie francophone et Cantons de l'est germanophones, évoluent vers quatre régions à part entière, unies dans un fédéralisme de coopération et de solidarité.

N'oublions pas que les siècles passés et l'histoire récente apportent inlassablement la preuve que le repli communautaire, ethnique, linguistique ou religieux est source de guerres civiles meurtrières. Politiquement, une "alliance francophone" wallobru ne ferait que radicaliser les positions en déclenchant une escalade mutuelle de replis identitaires.

Passons de la phase du repli vers la phase du respect. Exigeons la reconnaissance et assumons enfin notre rôle de Région, de capitale, de creuset multiculturel. Devenons, aux yeux du monde et de l'avenir, l'exemple même de l'harmonie dans la diversité.

L'exploitation éhontée, l'annexion de fait, la cogestion, qu'imposent ou veulent nous imposer nos voisins, et les conséquences de paupérisation, d'inefficacité, de pollution, de délabrement, d’insécurité, de crise du logement, de transports publics déficients, qui en découlent, ça n'a rien à voir avec le RESPECT, avec la SOLIDARITE, qui sont mes objectifs politiques. Afin qu'il fasse bon vivre à Bruxelles, quelle que soit l'identité que se donne préférentiellement chacun de ses habitants.

Max De Brouwer, een viertalige Belgian francophone aus Brüssel

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